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Le poulet boucané avec des frites : c’est mon repas préféré quand je viens en Martinique. Sa publicité olfactive vient à mes narines en mesure que j’approche du point de vente.

Ce repas traditionnel des Antilles, car c’est la même chose aussi en Guadeloupe, tire son nom de corsaires dont c'étaient la spécialité. Il se prépare avec une marinade, et un four spécial pour bien enfumer.

Cette année, je n’ai pas manqué à la tradition. Je voulais absolument ma cuisse de poulet boucané. Je me rappelle encore, que chaque mercredi, ma mère achetait un poulet entier boucané sur le marché couvert de Fort de France. Il n’y avait pas encore de Mac Donald ou de KFC. C’était la belle époque.

Tiens je me mets à parler comme un vieux papy. 

Revenons au présent. Nous montions donc à notre bungalow de Tartane. Mon épouse voulait absolument son poulet boucané annuel. Pour elle, elle n’aurait pas passé de bonnes vacances, si elle ne mangeait pas au moins une fois, le fameux poulet.

Première marchande au rond point de Place d’Armes au Lamentin. Je continue sans m’arrêter. Pourquoi acheter un truc qui va être froid une fois arrivé à destination. Je laisse passer comme cela quelques marchandes jusqu'au moment, où je me dis : « Et si au nord, il n’y avait plus de marchande ? » Je décide de m’arrêter au prochain point de vente.

La fumée si particulière et reconnaissable facilement, embaume toute la route. Rien qu’à en reparler, j’en ai déjà l’eau à la bouche. Je demande le prix à la marchande… Elle me répond 6 euros les 2 cuisses de poulet. Je prends aussi 2 portions de frite à 1 Euros et je paye. Franchement, pour 8 euros, nous avons fait un festin de roi. Nous l’avons accompagné d’une bière Loraine Kraz bien glacé que nous avions au bungalow et de 2 magnums que j’avais achetés auparavant. Un régal.

Alors si vous ne deviez goûter que 2 choses aux Antilles, c’est bien entendu les acras que vous trouverez facilement et le poulet boucané.